chateau de Varennes
chateau de Varennes

D'une surface de 14 hectares, le parc du Château de Varennes à Savennières est le plus énigmatique du Maine-et-Loire

 

Allées cavalières creusées dans le rocher sur plusieurs dizaines de mètres, tertre, sarcophage, pierres debout, constructions "mégalitiques", etc.. ont été redécouverts et ne sont visibles que depuis peu.

 

Historique :

 

Au début du XVIII siècle, membre de la société d'Histoire Naturelle d'Anjou, René-Henri de La Tullaye, seigneur de Varennes, met au goût du jour le parc et le château. Bien que construit plusieurs siècles auparavant, il ne reste aucun document connu, actuellement, décrivant avec précision les aménagements précédants ou éxécutés à cette époque.

 

 Acheté par Lucien Rousseau de La Brosse en 1794, Varennes, tel qu'il est décrit dans l'acte de vente, présente les structures classiques des parcs du XVII et XVIII° siècle dans les grandes demeures de l'Anjou : parterres, terrasse, charmilles, vignes, potagers, orangerie, glacière, étangs et fabriques dont un tunnel sous un tertre, passage à la destination inconnue.

Le cadastre napoléonien de 1830 confirme ces structures.

 

 Lorsque la famille Pirie rachète le domaine au 19ème siècle, elle restaure les jardins, le parc et les vignes. 

Les grands arbres du parc sont complétés par des essences nouvelles plantées à partir de cette période.

 

En 1901, Gordon Pirie décède. Son fils aîné, Ducan Vernon Pirie,  hérite du domaine. Passionné par les plantes et les arbres, il pousuit le travail de son père, plantant de nombreuses espèces rares qu'il fait venir de pays lointains ou bien des collections royales d'Angleterre.

En 1928, un inventaire relève 160 espèces d'arbres et arbustes. Le parc du château de Varennes devient le deuxième arboretum de l'Anjou après celui de Gaston Allard avec lequel Ducan entretient correspondances et échanges botaniques.

 

A l'abandon après le départ de la famille Pirie en 1964, le parc sera nettoyé et défriché en 1991. Peu après, Philippe d'Ersu de la Société d'Horticulture d'Angers réalise un inventaire et étiquette environ 200 arbres et arbustes. Progressivement, au cours des années 2000, les fabriques se dévoilent...